Cette somme, qui représente le tiers du financement nécessaire, est un engagement pris par les pays riches pris à Copenhague en 2009 et à Cancun en 2010 en faveur des pays pauvres.
"Les deux tiers du financement seront mobilisés par le secteur privé", explique Yassine Shaber, journaliste du quotidien marocain Les Inspirations économiques, présent à la COP22.
"Ce n’est pas l’argent qui pose problème, mais comment concrétiser les objectifs relatifs au changement climatique", ajoute-t-il à VOA Afrique.
Pour avoir accès à cette aide, les pays en voie de développement doivent aussi présenter des projets pour qu’ils soient financés par les pays développés. L'assistance portera aussi sur les transferts de technologie et l'expertise.
Ces engagements concrets devraient réjouir les chefs d’Etats réunis à Marrakech qui, le 17 novembre 2017, ont appelé "à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques et nous tenons à souligner la nécessité d’appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité", dans la Proclamation de Marrakech pour l’action pour notre climat et le développement durable
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Présenté comme "un accord historique", l'Accord de Paris sur le climat, négocié lors de la COP21, a été signé par plus de 170 Etats réunis à New-York fin avril. Il est d'ores-et-déjà ratifié par une centaine d'entre eux qui représentent près de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Bien que portant sur la période postérieure à 2020, il est donc entré en vigueur ce vendredi 4 novembre, à la veille de la COP22 qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre, et juste avant l'élection présidentielle américaine.