La Haute Cour "a ordonné que tous les personnels de santé en première ligne travaillant dans les établissements publics au Zimbabwe (...) reçoivent de l'équipement de protection adéquat et des tests en quantité suffisante" dans les hôpitaux, les aéroports et postes-frontières, selon un communiqué de l'association ZLHR.
Ce tribunal s'est prononcé sur recours de l'Association des médecins du Zimbabwe pour les droits humains (ZADHR).
Cette dernière a accusé le gouvernement de ne pas avoir "mis en place les mesures nécessaires à la protection des professions de santé dans le pays".
Lire aussi : L'ONU lance un plan d'urgence contre la famine et le coronavirus au ZimbabweDix-sept cas de contamination, dont trois mortels, par le Covid-19 ont été recensés officiellement au Zimbabwe.
Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a ordonné à ses 16 millions de concitoyens de rester chez eux jusqu'au 19 avril pour empêcher la propagation de la pandémie.
Des médecins et infirmiers ont cessé le travail le mois dernier pour dénoncer la situation dramatique du secteur de la santé publique, laminé comme tous les services publics par deux décennies d'une crise économique catastrophique.
Le Zimbabwe souffre de pénuries de produits de première nécessité, dont les médicaments, et la moitié de sa population est, selon l'ONU, menacée par la famine.