"A l'heure actuelle, je pense qu'il y a beaucoup de raisons d'être optimiste sur le fait que les négociations seront fructueuses, et nous verrons", a déclaré M. Mattis qui recevait lundi le ministre thaïlandais de la Défense Prawit Wongsuwan.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a annoncé samedi la fin des essais nucléaires et des tests de missiles intercontinentaux ainsi que la fermeture de son site d'essais atomiques, qui a "rempli sa mission".
Le Nord va fermer le site "afin de prouver son engagement à suspendre les essais nucléaires", selon le dirigeant nord-coréen, qui n'a toutefois pas évoqué le démantèlement de son arsenal, qualifié d'"épée chérie" protégeant le pays.
Les Etats-Unis n'ont d'ailleurs pas modifié leurs exigences de "dénucléarisation complète, irréversible et vérifiable de la Péninsule coréenne",a souligné un porte-parole du Pentagone, le colonel Rob Manning.
Et "d'un point de vue militaire, pour le ministère de la Défense, il n'y a eu aucun changement dans notre positionnement, ni dans notre détermination à être prêts à nous battre ce soir", a ajouté le colonel Manning au cours d'un point de presse.
Les Etats-unis ont 28.500 soldats déployés en Corée du Sud, ainsi qu'une présence militaire importante dans la région qui surveille l'espace aérien et maritime autour de la Corée du Nord.
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La Corée du Sud a fait taire lundi les haut-parleurs géants qui diffusent à grands renforts de décibels des messages de propagande aux soldats nord-coréens déployés à la frontière, un geste de conciliation avant le sommet intercoréen de vendredi, entre Kim Jong-Un et le président sud-coréen Moon Jae-in.
Le leader nord-coréen doit rencontrer le président américain Donald Trump fin mai ou début juin pour un sommet inédit.
Avec AFP