"Trois terroristes ont été abattus", a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse.
De précédents bilans officiels faisaient état de 14 civils et deux membres des forces de sécurité tués, ainsi que six terroristes abattus.
"Hier, sur le théâtre des opérations, dans le feu de l'action, un certain nombre d'informations ont été données et après des recoupements ont été faits. On regarde exactement les personnes décédées identifiées à la morgue et c'est sur la base de cela nous donnons le chiffre exact qui est trois (...) Il faut être transparent", a indiqué le ministre pour justifier la correction.
François Dominique Delafosse, conseiller en communication du ministre , l'a confirmé à VOA Afrique.
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Dans sa revendication diffusée dimanche soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait indiqué que les auteurs de l'attaque étaient trois.
Selon une source proche du gouvernement, les premières forces de sécurité sur place auraient assimilé des victimes trouvées près des assaillants à ceux-ci.
D'autre part, un des membres des forces spéciales blessé lors de l'assaut contre les jihadistes est décédé pendant la nuit, a ajouté cette source.
Le ministre a précisé qu'il y avait 33 blessés dont 26 étaient encore hospitalisés.
Alors que des témoins ont fait état de quatre voire cinq assaillants, le ministre a indiqué que "le ratissage" se poursuivait. "On ne suspecte pas (un nombre plus grand) mais on prend toutes les précautions pour que le ratissage soit le plus large possible", a-t-il expliqué.
Il a promis plus de précisions sur l'identité des victimes comme des assaillants une fois que le procureur aurait procédé aux "identifications complètes".
Par ailleurs, M. Bakayoko, qui s'exprimait au nom du gouvernement, a indiqué qu'un deuil de trois jours avait été décrété et souligné que la sécurité serait renforcée aux "endroits stratégiques et dans les lieux accueillant le public (...) écoles, ambassades, sièges internationaux, résidences diplomatiques (...) et aux frontières".
"Le but recherché (des jihadistes) c'est de faire peur. La première réponse c'est de ne pas avoir peur. Nous, les Ivoiriens, demeurons debout", a-t-il ajouté se montrant confiant quant à l'impact de l'attaque sur l'économie : "la Côte d'Ivoire, sa marche ne va pas s'arrêter".
Il a aussi reconnu que les "forces de sécurité ont déjoué déjà pas mal de tentatives par le passé. Cela fait quelques années que notre pays est ciblé".