Au total 83 personnes au total ont été interpellées depuis l'attaque, a révélé le ministre ivoirien.
Ces personnes sont recherchées en relation avec l'attaque jihadiste qui a fait 19 morts le 13 mars en Côte d'Ivoire sont "activement recherchées au Mali".
"Aujourd'hui des personnes sont activement recherchées au Mali particulièrement, mais (elles sont) identifiées, ça veut dire qu'elles ne vivent plus comme avant, la terreur a changé de camp", a affirmé Hamed Bakayoko, sans plus de détails sur leur nationalité ou leur nombre, lors d'une cérémonie dans la station balnéaire de Grand-Bassam (à 40 km d'Abidjan), théâtre de l'attaque.
Le 27 mars, deux Maliens ayant "activement participé" à l'attentat de Bassam avaient été arrêtés à Gossi et Goundam, des localités situées dans le nord du Mali.
Ces deux personnes "ont reconnu les faits et ont donné des détails sur la préparation", a affirmé le ministre de l'Intérieur.
"Cela nous a permis de démonter leurs cellules dormantes. Aujourd'hui ce sont 83 personnes qui ont été interpellées, dont 16 qui ont un lien direct avec l'attentat. Les autres (ont) des liens plus ou moins apparents donc on a besoin de faire des vérifications", a-t-il annoncé, appelant à "lutter contre la radicalisation des jeunes".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque perpétrée en réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés. La Côte d'Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes.
Le principal suspect, Kounta Dallah, est toujours en fuite. Les autorités ivoiriennes ont drastiquement renforcé les contrôles à leurs frontières et mis en place des mesures de sécurité dans le pays.
Avec AFP