Côte d’Ivoire : l’enjeu de la présidentielle se joue sur le taux de participation

Des enfants assis sur des affiches de campagne du président sortant ivoirien, Alassane Ouattara, à Abidjan, Côte d'Ivoire, 21 octobre 2015. (AP Photo/Schalk van Zuydam)

Le taux de participation sera l’élément déterminant de l’élection présidentielle du dimanche 25 octobre en Côte d’Ivoire, selon l’analyste politique Christophe Kouamé.

Le peu d’engouement pour le retrait des cartes d’électeurs malgré la prolongation du délai de retrait des cartes d'électeurs par la CEI alors que les appels au boycott se multiplient, pourrait peser dimanche 25 octobre, lors la présidentielle, en Côte d’Ivoire.

L’analyste politique Christophe Kouamé soutient ce point de vue dans une interview à VOA Afrique. Il se base sur ces deux éléments pour tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences d’un faible taux de participation d’électeurs sur la légitimité du président qui sera élu.

" La Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’un président légal mais d’un président légitime qui pourra réconcilier les Ivoiriens, " affirme-t-il.

Malgré la prolongation du délai de retrait des cartes d'électeurs par la CEI, les ivoiriens ne se bousculent pas pour aller les retirer.

A ce désistement, s’ajoute l’appel au boycott lancé par trois pointures politiques pro-Gbagbo.

VOA Afrique a d’abord voulu savoir la teneur de " doubles inscriptions " sur le fichier électoral, dénoncé par le candidat Charles Konan Banny.

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Christophe Kouamé joint par Eric Manirakiza