La présidentielle de dimanche en Côte d’Ivoire a suscité moins d’engouement et risque de connaitre un faible taux de participation. Malgré les six millions d’inscrits au rôle et au vote, les électeurs ne se sont pas bousculés pour aller retirer leurs cartes d’électeurs.
Pour le politologue Christophe Kouamé, la Côte d’Ivoire est à l’épreuve de son « avancée démocratique ». L’enjeu majeure reste la « légitimité du président qui sera élu », a fait remarquer M. Kouamé. C’est aussi « le test de l’avancée démocratique », a-t-il ajouté.
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Face au président sortant Alassane Ouatara dit ADO, six autres candidats sont en lice. Trois figures politiques se sont retirées de la course après avoir dénoncé ce qu’ils appellent « une mascarade électorale ». Il s’agit de l'ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy, l'ex-président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly et l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny.
Le président sortant Alassane Ouattara est donné favori pour gagner dès le premier tour. Dans son dernier meeting de vendredi à Abidjan, M. Ouatara n’a déclaré que la « crise est finie » en Côte d’ Ivoire. Mais, le politologue Christophe Kouamé qualifie « d’erreur » cette considération. « La crise post-électorale n’est pas à exclure », a affirmé M. Kouamé.