Côte d'Ivoire : les compagnies minières veulent l'application du nouveau code

Une mine de manganèse, exploitée par une entreprise chinoise, à Lauzoua, à 180 km d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, janvier 10 2014. REUTERS/Thierry Gouegnon New Chinese investments in Ivory Coast's Lauzoua manganese mine re-opened the operation to quadruple production of the ore used to manufacture steel.

Les industriels du secteur minier ivoirien adressent leur demande au président qui gagnera les élections.

Interrogé par l’AFP, Dennis Marc Bristow, PDG de Randgold Resources, qui exploite la plus importante mine d'or du pays, explique l’application du code minier favorisera le développement de cette activité encore embryonnaire dans une économie dominée par l'agriculture.

"Nous demandons au prochain président de faire marcher le code minier mis en place en 2014", a déclaré à l'AFP Dennis Marc Bristow, PDG de Randgold Resources, qui exploite la plus importante mine d'or du pays.

Pour M. Marc Bristow, "il est important de permettre l'application de ce code minier en insistant sur la célérité dans la délivrance des permis et la réduction des lenteurs administratives".

Le nouveau code prévoit d'augmenter la durée de validité des permis de recherche, passant "de sept à 10 ans, avec une possibilité de renouvellement exceptionnel de deux ans".

Le texte, qui abroge l'ancien code minier datant de 1985, privilégie également "l'exonération fiscale et douanière" au cours de la recherche et de l'exploitation.

Malgré son adoption, ce code attractif péchait dans le traitement des dossiers qui n'avancent pas très vite, soulignent des spécialistes de secteur.

Le sous-sol ivoirien contient de l'or, du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre.

L'activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.

Pourtant "le potentiel minier ivoirien est immense" malgré un niveau de production minière "faible" et un industrie minière très peu développée" en raison d'un "cadre législatif inadapté", selon un constat début octobre du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Avec AFP