"Notre position à Olodio, près de Grabo a subi une attaque vers 04H00 qui s'est soldée par un bilan ci-après: ceux qui tenaient notre position ont perdu six hommes", a déclaré à la télévision nationale, Paul Koffi Koffi.
"Quatre assaillants ont été tués dans les échanges de tirs qui ont duré une heure et fait quatre blessés et six prisonniers", a-t-il poursuivi, évoquant une "situation sous contrôle".
Plusieurs positions de l'armée ont été attaquées mercredi près de la frontière avec le Liberia par des hommes armés, avait déclaré auparavant des sources sécuritaire et des habitants joints par l'AFP.
"Des individus armés non identifiés ont attaqué à l'arme lourde des positions des Forces républicaine de Côte d'Ivoire (FRCI) à Olodio, près de Grabo vers 03H00" locales et GMT, avait expliqué une source sécuritaire ayant requis l'anonymat sans pouvoir donner de bilan.
"Nous avons entendu des tirs et des échanges de coups de feu qui ont duré plusieurs heures (...), nous nous sommes cachés", a affirmé de son côté un habitant joint au téléphone depuis Abidjan.
En janvier 2015, une attaque similaire perpétrée par une vingtaine d'individus "armés non identifiés", dans la même zone, contre les forces de sécurité ivoiriennes avait fait deux morts chez les militaires.
Près d'un an auparavant, Grabo avait déjà été frappée, en février 2014, par un assaut contre les FRCI qui avait fait au moins quatre morts, dont trois civils.
Le gouvernement ivoirien avait imputé cet assaut à des "personnes non identifiées venues du Liberia", s'attirant les foudres de Monrovia, qui avait qualifié le problème de "purement ivoirien".
En juin 2012, une attaque menée au sud de la ville de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.
L'ouest de la Côte d'Ivoire, la région la plus instable du pays en raison de tensions foncières et ethniques, est en proie à des attaques meurtrières depuis plusieurs années.
AFP