Côte d’Ivoire : Amnesty dénonce la violation de l’embargo sur les armes pendant la crise

Le Commandant Bauer, chef d'un groupe pro-Ouattara, dans le quartier Abobo, le 26 mars 2011.

Selon Amnesty International, ce sont surtout les populations civiles qui ont payé le prix fort de cette prolifération d’armes.
Dans un nouveau rapport d’enquête, Amnesty International dénonce la violation de l’embargo sur les armes par les deux parties qui étaient en conflit: à savoir l’ancien régime de Laurent Gbagbo et les Forces Nouvelles (FN), le mouvement rebelle autrefois dirigé par Guillaume Soro, le Président actuel de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

Selon Amnesty International, ce sont surtout les populations civiles qui ont payé le prix fort de cette prolifération d’armes.

Selon Salvatore Saguess, chercheur à Amnesty International, et l’un des auteurs de ce rapport, plusieurs pays dont la Chine, la Biélorussie, la Bulgarie et le Burkina Faso.

Pour lui, ces pays auraient agi, « apparemment essentiellement pour des motivations financières ».

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Salvatore Saguess d'Amnesty International au micro de Bagassi Koura