Le 27 janvier dernier, ce syndicat avait suspendu son mouvement social pour une durée d’un mois.
Ce délai étant arrivé à expiration et les revendications des grévistes n’ayant toujours pas été satisfaites, il était donc question pour les deux camps de s’asseoir autour d'une table et d’envisager le futur sous de bons auspices.
Cette rencontre organisée par le Premier ministre s’est notamment focalisée sur la mise en place du comité de dialogue devant travailler sur un ensemble de solutions pouvant permettre d’aboutir à une fin de la crisee sociale en Côte d’Ivoire.
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L’un des points des revendications des fonctionnaires reste bien entendu, le paiement des arriérés de salaire. Au cours de la rencontre de ce jour, rien n’a été dit à ce sujet. Le comité de dialogue abordera donc cette question. Environ 140.000 fonctionnaires sont concernés par ces arriérés de salaire que le gouvernement a lui-même évalué à près de 240 milliards.
Sur VOA Afrique, Theodore Gnagna Zadi, président de la plateforme nationale des syndicats des organisations professionnelles du secteur public, explique que "le gouvernement doit faire un geste".
Et de poursuivre : « Les fonctionnaires sont mobilisés et déterminés…et nous avons bien peur si rien n’est fait on ne soit amené encore devant une situation de crise".
Theodore Gnagna souligne toutefois que l’action de ses camarades n’a rien à voir avec le genre de revendications qu’on a vu dans l’armée. Leur action reste donc purement syndicale. Par ailleurs- et contrairement à des informations véhiculées par certains journaux, aucune grève n’ai prévue pour ce 10 mars, 2017.
Ce jour-là, souligne Theodore Gnagna Zadi, les membres de la plateforme nationale des syndicats des organisations professionnelles du secteur public seront plutôt réunis en assemblée générale "pour faire le point des négociations avec les camarades qui ont accordé un mois de crève au gouvernement".