Plus de 24 heures après la disparition de l'avion, les choses semblent aller très vite.
Depuis l’Elysée, le président français a expliqué qu’il n’y avait "aucun survivant" dans l'épave de l'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé jeudi dans le nord du Mali.
"Une boîte noire a été récupérée et acheminée vers Gao" dans le nord du Mali par les militaires français qui ont sécurisé la zone, a-t-il ajouté précisant que la boîte noire "pourra donc être examinée dans les meilleurs délais".
Your browser doesn’t support HTML5
Le mauvais temps, hypothèse privilégiée
"Ce que l'on sait déjà, c'est que les débris de l'avion sont concentrés sur un espace limité mais il est encore trop tôt pour tirer les conclusions, elles viendront. Il y a des hypothèses et notamment climatiques mais nous n'écartons aucune car nous voulons tout savoir sur ce qui s'est produit", a précisé François Hollande.
Aucun élément ne semble accréditer la piste terroriste.
Il n'y avait pas "de personnes suspectes" enregistrées à bord de l'avion d'Air Algérie a déclaré vendredi à Ouagadougou la secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger, Fleur Pellerin.
"D'après les enquêtes menées à la fois par les autorités burkinabè et par ce que nous savons côté français, il n'y avait pas de personnes suspectes parmi les personnes enregistrées à bord. Mais, pour avoir des certitudes, il faudra attendre que l'enquête puisse se dérouler sur place", a déclaré Mme Pellerin à l'issue d'une réunion de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso.