Meurtre d'un soldat à Londres: David Cameron dénonce "un acte terroriste"

Le département d'État a condamné l'attaque, affirmant que Washington se tient aux côtés de ses alliés britanniques face à cette violence insensée.
Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré que le meurtre d'un homme en plein jour, dans une rue du sud de Londres, à proximité d'une caserne militaire de la Royal Artillery à Woolwich, semble être une attaque terroriste.

Depuis un train circulant entre Bruxelles et Paris, David Cameron a immédiatement demandé au ministre de l'Intérieur Theresa May de convoquer une réunion du Comité Cobra, en présence notamment du ministre de la Défense et des responsables des services de sécurité.

L'enquête a débuté tout de suite après le meurtre à Whoolwich, le 22 mai 2013



A l'issue de la réunion de crise qui n'a duré qu'une heure, le 10 Downing Street a confirmé dans un communiqué laconique que "tout indiquait qu'il s'agissait d'un attentat terroriste".

Le texte précise que la sécurité avait été renforcée à la caserne de Woolwich et dans toutes les casernes londoniennes.

Le Premier ministre Cameron qualifie le meurtre d’acte "effroyable" disant que tout porte à croire à une attaque terroriste. Des policiers armés ont tiré et blessé les deux suspects et ils étaient sous bonne garde dans un hôpital.

Des policiers inspectant les lieux du crime in Woolwich, le 22 mai 2013


La victime est peut-être un soldat britannique, mais n'avait pas encore été identifiée publiquement mercredi soir.

Peu de détails officiels ont été publiés au sujet de l'incident, mais des témoins affirment que les suspects paraissaient en train de dépecer la victime, laissant une traînée de sang sur le trottoir.


La télévision britannique a diffusé des images filmées par un passant et montrant un homme aux mains couvertes de sang tenant un couperet et un couteau. «Vous ne serez jamais en sécurité", a-t-il lancé, promettant «œil pour œil, dent pour dent."

Il s'est excusé pour les femmes et les enfants ayant dû être témoins du meurtre, mais a déclaré: "dans notre pays, les femmes ont à voir la même chose." Il n'a pas dit de quel pays il s'agit.

Un porte-parole du département d'État américain a condamné l'attaque, affirmant que les États-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés britanniques face à cette violence insensée.