Les policiers avaient annoncé tard lundi ces arrestations après la découverte des explosifs dans le quartier d'Odorkor à Accra.
Mardi, la police a précisé que les trois hommes - Ismaila Ali Musah, Abdul Karim Yakubu et Osman Hassan - avaient été inculpés de possession d'explosifs et devaient comparaître au tribunal le 30 janvier.
Aucune autre précision n'a été donnée par les policiers. La nationalité des suspects n'a pas encore été établie, selon le plus haut gradé de la police, l'inspecteur général David Asante-Apeatu.
On croit savoir qu'il s'agit de grenades et des spécialistes tentent de déterminer si elles sont en état de fonctionner, a ajouté l'inspecteur général lors d'une conférence de presse.
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"Notre enquête a pour but de répondre à la question de savoir si ces personnes sont des terroristes, s'ils ont des liens avec un quelconque troupe terroriste, comment ils ont obtenu ces objets, leurs sources, leurs alliés potentiels et beaucoup d'autres choses", a-t-il dit.
Selon M. Asante-Apeatu, l'enquête va rechercher "les alliés éventuels (des ces hommes) à l'intérieur et à l'extérieur du pays".
Jusqu'à présent, le Ghana a été épargné par les attentats extrémistes qui ont touché d'autres pays d'Afrique de l'Ouest.
Mais les mesures de sécurité avaient été renforcées en avril 2016 après un avertissement selon lequel le Ghana et le Togo voisin pourraient être la cible d'attentats de jihadistes, qui avaient visé la Côte d'Ivoire le mois précédent (19 morts).
Avec AFP