Dans le restaurant de Jean à Cocody, réputé pour sa spécialité dans ses menus faits à base de viande de porc, l’ambiance est morose.
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Chez Jean affiche moins de monde, une situation consécu
"Nos animaux sont certifiés et vérifiés, et le vétérinaire fait les soins ", raconte Jean, restaurateur et spécialisé dans la vente de viande de porc au four.
La psychose de la peste porcine gagne du terrain dans la capitale économique ivoirienne malgré le message des autorités qui rassure que les autres régions du pays ne sont pas affectées par cette épidémie.
En attendant de clarifier les choses, les commerçants enregistrent une baisse de leurs chiffres d’affaire.
"Nous venons avec une certaine quantité, mais nous n'arrivons pas à vendre, restant jusqu'à minuit ou une heure", confie Jean.
La nouvelle gagne rapidement du terrain, mais certains Ivoiriens, malgré tout, préfèrent ne pas abandonner leur habitudes alimentaire comme Léon Kassi Kan.
D'autres, comme Pierre, n’avaient pas l’information, ce qui justifie sa présence dans ce restaurant en train de consommer du porc appelé "viande de Gabi".
"J'arrive tout juste de France, et je n'étais pas au courant de cette peste", explique-t-il en terminant son repas.
Des mesures exceptionnelles ont été prise par les autorités ivoirienne dans la région touchée par cette l’épidémie. Les acteurs de cette filière essaient de rassurer les éleveurs et les consommateurs gagnés par la psychose.
"Dimanche, j'ai commencé à avoir des coups de fil des agriculteurs apeurés, mais la peste n'est pour l'instant que dans un département de la Côte d'Ivoire", a déclaré Malan Anderson, responsable cellule technique Interporci.
Le Parlement européenne surveille de près tout début d'épidémie en Afrique.
La Côte d’Ivoire compte plus de 50 000 éleveurs de porcs. En 1996, l’épidémie de la peste porcine avait touché 30% du cheptel porcin du pays et occasionné l’abattage de plus 150 000 bêtes.
Narita Namasté, correspondante à Abidjan VOA Afrique