Au quartier des femmes du plus grand centre pénitentiaire du Faso, des femmes s’apprêtent à se rendre à l’infirmerie. Elles doivent faire les dépistages du cancer du col de l’utérus mais aussi du VIH Sida.
"On a d’abord fait le dépistage du VIH et aussi celui du cancer du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus les femmes sont plus exposées. Il est important de savoir parce qu’il y a d’autres infections liées. C’est bon de connaître son statut", explique une jeune détenue qui vient de terminer ses dépistages.
L’amicale des femmes de la garde de sécurité pénitentiaire prend au sérieux le bien-être des détenues.
"Les tests sont négatifs pour la plupart des cas mais certaines ont des infections vaginales même si les tests des légions précancéreuses sont négatifs, nous faisons des prescriptions pour les infections", a déclaré le contrôleur de sécurité pénitentiaire Zenabo Cisso, présidente de l’amicale.
"Même en prison, ces femmes ont des droits", selon Freeman Tapily, musicien. Il fait partie des organisateurs de cette campagne de dépistage.
"Le droit qu’elles ont perdu en général c’est le droit d’aller et de venir. A part cela elles conservent les autres droits. Le droit à la santé, a un bon traitement. Elles ont les mêmes droits que toutes les autres femmes qui sont dehors", a dit celui qui organise le festival "Un vent de liberté", un festival qui se déroule dans des prisons du pays.
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