Des cas confirmés de variole du singe au Nigéria

Une rue marchande à Lagos, Nigeria, le 5Septembre 2017.

Trois cas de variole du singe ont été confirmés au Nigeria, sur plusieurs dizaines de cas suspects dans neuf Etats (sur 36 Etats dans le pays), a annoncé le ministère de la Santé.

Au total, au moins 60 cas suspects de cette maladie tropicale rare - également appelée monkey pox - ont été signalés à la mi-octobre dans neuf Etats, principalement dans le sud du Nigeria, a annoncé le ministre de la Santé, Isaac Adewole, lors d'une conférence de presse à Abuja.

"Nous avons reçu la confirmation scientifique (de la présence) du virus monkey pox dans trois de ces cas, par le laboratoire régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Dakar, au Sénégal", a-t-il dit.

Ces trois cas ont tous été recensés dans l'Etat de Bayelsa (sud), où 17 cas suspects avaient été recensés. Les échantillons provenant de 12 autres cas étaient négatifs, mais les autorités attendent les résultats pour deux cas suspects de Bayelsa.

Les personnes porteuses de la maladie, dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de la variole humaine mais de manière beaucoup moins intenses, "se portent bien cliniquement", a précisé le ministre.

"La source d'infection la plus probable est une transmission primaire zoonotique (entre animaux), à partir d'un animal, avec une transmission secondaire de personne à personne", a-t-il ajouté.

M. Adewola a assuré que "toutes les mesures de santé publique nécessaires avaient été mises en place et continueront à être mises en oeuvre" pour empêcher la maladie de se propager.

Les autorités sanitaires ont mis en place un centre d'opérations d'urgence et des messages sont diffusés dans les médias pour demander à la population de se laver les mains fréquemment et d'éviter de consommer de la viande de brousse.

Les symptômes de la variole du singe comportent des douleurs musculaires et de la fièvre et des éruptions cutanées localisées.

En septembre dernier, 10 personnes sont mortes en Centrafrique à la suite d'une épidémie de monkey pox. Des cas de variole du singe entraînant des décès avaient été décelés quelques mois auparavant dans la région de Bangassou, frontalière de la RDC.


Avec AFP