Des Casques bleus mis en cause dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique

Des Casques bleus en Centrafrique (AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA)

Cette nouvelle allégation a été signalée le 12 août à la Minusca par les parents de trois jeunes filles.

Trois jeunes femmes auraient été violées par des éléments de la Minusca, au centre de la Centrafrique, a fait savoir mercredi la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine, la MINUSCA. Cette nouvelleallégation a été signalée le 12 août à la MINUSCA par les parents des trois jeunes filles.

S’agissant de viol présumé d’une mineure à Bangui, une porte parole de la MINUSCA, Diane Corners, a précisé que les enquêtes sur le viol et d’homicide commis par les forces onusiennes à Bangui continuent. Car « les informations recueillies par la section des droits de l’homme, de la protection de l’enfance ainsi que la police de la MINUSCA ont été transmises au bureau de service interne des Nations-Unies », a-t-elle dit.

Selon la procédure, la Centrafrique dispose d’un délai de dix jours pour ouvrir une enquête sur ce cas de viol. En cas de négligence l’organisation diligentera sa propre enquête, a indiqué Mme Corners.