Selon l'Agence France Presse, les manifestants arboraient des drapeaux et des banderoles sur lesquelles ils réclamaient "Justice, Paix, Réforme du système sécuritaire" ou encore "Mise en place d'un pouvoir civil".
Marchant au son des tambours, ils sont allés jusqu'au siège du gouvernement.
La plupart ont fait part de leur frustration liée à la lenteur dans la réalisation des réformes, un an après la signature de l'accord de transition conclu le 12 août 2019.
Lire aussi : Des dizaines de milliers de manifestants soudanais réclament des réformesCet accord prévoyait, entre autres, un transfert du pouvoir aux civils, des négociations de paix avec les mouvements rebelles et le redressement de l'économie.
Les manifestants réclament aussi justice pour les quelque 200 personnes tuées pendant la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ex-président Omar el Béchir.
Des affrontements ont éclaté lundi quand les manifestants ont voulu remettre une lettre au chef du gouvernement. La police a tiré des grenades lacrymogènes et les protestataires ont brûlé des pneus avant de se disperser.
Selon l'agence de presse SUNA, le gouverneur par intérim de l'État de Khartoum, Ayman Khaled, a admis que les forces de l'ordre ont fait un usage excessif de la force.
Un porte-parole des manifestants a affirmé que les marches se poursuivront jusqu'à ce que les réformes soient pleinement mises en œuvre, selon la SUNA.
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