"Deux des trois personnes accusées et jugées pour avoir tué un maître (enseignant) et (l'avoir) enterré en forêt ont été condamnées à la peine capitale. Le troisième a écopé de 30 ans de prison", selon le verdict lu à la télévision d'Etat.
La condamnation, prononcée par le tribunal de Micomiseng, dans le nord-est de la Guinée équatoriale, intervient alors qu'un moratoire pour la suspension temporaire de la peine de mort avait été voté en 2014 par le Parlement de ce pays d'environ un million d'habitants.
En 2015, alors candidat à sa réélection, le président Teodoro Obiang Nguema avait annoncé la tenue prochaine d'un référendum sur la peine de mort.
A l'époque, le chef de l'Etat avait dit être "soumis à une pression internationale pour abolir la peine de mort"mais qu'il appartenait au "peuple de décider".
Le référendum n'a pas eu lieu.
Le Portugal avait conditionné l'abolition de la peine de mort à l'intégration de Guinée équatoriale à la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), en 2014.
En 2010, quatre personnes jugées pour l'attaque du palais présidentiel en février 2009 avaient été condamnées à mort.
Avec AFP