RDC

Deux policiers et deux adeptes de la secte BDK tués dans des affrontements au Kongo-Central

Des policiers à Goma, Nord-Kivu, DRC, 29 décembre 2018. (Photo: PATRICK MEINHARDT / AFP)

Deux policiers et deux membres de la secte politico-religieuse Bundu Dia Kongo ont été tués lundi dans des affrontements dans la province habituellement calme du Kongo-Central dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source policière.

Deux policiers et deux membres de la secte politico-religieuse Bundu Dia Kongo ont été tués lundi dans des affrontements dans la province habituellement calme du Kongo-Central dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source policière.

"Dans les affrontements de ce lundi à Kisantu, deux policiers ont été sauvagement tués. Deux membres de BDK (Bundu Dia Kongo) ont aussi trouvé la mort", a déclaré à l'AFP un responsable local de la police.

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La secte Bundu Dia Kongo promet de reconstituer le royaume du Kongo tel qu'il existait au XVe siècle, avant la colonisation, de l'Angola au Gabon, avec son chef, l'ex-député Ne Muanda Nsemi.

"Six policiers sont grièvement blessés et deux adeptes de ce mouvement, un homme et une femme, ont été capturés", a ajouté la police à Kisantu, une ville à 130 km de Kinshasa sur la route qui mène vers le seul débouché maritime du pays, un axe indispensable pour l'import-export.

"Ils étaient une centaine de manifestants, ils ont attaqué des résidences de non-originaires de la provinces du Kongo-central à qui ils ont intimé l'ordre de quitter leur terre", a poursuivi le responsable de la police.

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"Le calme est revenu à Kisantu à l'heure qu'il est mais une peur gagne les non-originaires. Certains ont décidé de quitter ce coin du Kongo Central", a déclaré à l'AFP Justin Nkulu, un fonctionnaire de l’État.

Ex-député, Ne Muanda Nsemi réclame le paiement de ses émoluments qui ont été gelés à cause de son emprisonnement et son entrée en clandestinité après son évasion en mai 2017.

Le 30 mars à Kinshasa, plusieurs dizaines de ses partisans avaient bravé l'interdiction de rassemblement de plus de 20 personnes décidée par les autorités congolaises à cause de l'épidémie de COVID-19, perturbant la circulation sur une artère très fréquenté de la capitale congolaise.

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La police les avait dispersés à coups de gaz lacrymogène. Il y avait eu des morts parmi les miliciens, selon des témoignages non-confirmés de source officielle.