Tête basse, menottes attachée à une chaîne passée autour de la taille, portant le vêtement orange des prisonniers, Nikolas Cruz n'a manifesté aucune émotion lors de cette audience de procédure qui s'est tenue à Fort Lauderdale.
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La présidente du tribunal a conclu cette séance en déclarant qu'une motion déposée par la défense du prévenu, poursuivi pour 17 chefs de meurtre avec préméditation, ne serait pas pour le moment rendue publique.
Lors d'une deuxième audience à laquelle Nikolas Cruz n'assistait pas, un magistrat a demandé la lecture d'extraits d'un rapport sur la santé mentale du tireur, émis par un département des affaires sociales de Floride en novembre 2016 et qui a déjà fuité dans les journaux.
Nikolas Cruz, qui a perdu sa mère en novembre l'an dernier, a été examiné par les autorités compétentes après la diffusion de vidéos sur la plate-forme Snapchat le montrant en train de s'automutiler, selon la presse locale.
"M. Cruz porte des coupures récentes sur ses deux bras. Il affirme qu'il compte aller acheter un pistolet. On ignore dans quel but", note le rapport.
Le FBI a reconnu vendredi ne pas avoir traité à sa juste valeur un renseignement obtenu début janvier sur la dangerosité du jeune homme, qui disait déjà posséder des armes et évoquait son envie de tuer des gens.
La tuerie du lycée Marjory Stoneman Douglas a relancé le débat récurrent sur le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.
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Après avoir été critiqué par des lycéens pour avoir uniquement mis en cause le rôle du FBI dans la tuerie, Donald Trump a fait savoir lundi qu'il soutenait un projet de loi visant à améliorer la vérification des antécédents des acquéreurs d'armes à feu.
Avec Reuters