Selon le porte-parole de la police de l'Etat de Rivers, Nnamdi Omoni, les policiers ont réussi à libérer 12 des victimes depuis que l'attaque s'est produite, jeudi.
"Les forces de sécurité continuent de passer au peigne fin la brousse où les victimes ont été emmenées", a-t-il déclaré aux journalistes.
Ce bus, exploité par la société publique Rivers Mass Transit Company, avait 19 personnes à bord dont le conducteur, a expliqué à l'AFP Chukwdumebi Lucky, chauffeur pour la même compagnie.
Le bus reliait Port Harcourt et Owerri, la capitale de l'Etat voisin d'Imo, lorsqu'il a été intercepté, a-t-il ajouté.
C'est le quatrième incident de ce type qui survient dans le sud-est du Nigeria en l'espace de deux mois.
Des hommes armés avaient enlevé 11 passagers d'un bus près de Port-Harcourt le 28 août, cinq autres personnes ayant réussi à s'enfuir.
Les enlèvements contre rançon sont fréquents dans cette région riche en pétrole du Nigeria, premier producteur d'Afrique avec l'Angola, où les gangs criminels ciblent généralement les travailleurs expatriés. Mais ils se sont progressivement répandus dans tout le pays dans un contexte de récession économique, notamment dû à la chute des cours mondiaux du baril et aux attaques rebelles sur les infrastructures pétrolières.
L'or noir représente 70% des recettes publiques du Nigeria et 90% de ses revenus d'exportation.
Avec AFP