Donald Trump lance sa première pub télévisée de campagne

Donald Trump, candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle américaine

Il s'agit d'un spot de 30 secondes qui reprend entre autres deux des propositions les plus controversées du candidat, en tête des sondages, aux primaires républicaines pour la présidentielle américaine.

La pub évoque entre autres les positions de M. Trump sur les musulmans et sur l'immigration clandestine.

Une voix masculine rappelle, dans le spot, que Donald Trump, en tête des sondages pour les primaires républicaines, veut "temporairement interdire l'entrée des musulmans aux Etats-Unis", alors qu'apparaît la photo du couple auteur de l'attentat islamiste de San Bernardino (Californie) le mois dernier (14 morts).

"Il coupera rapidement la tête de l'Etat islamique et prendra leur pétrole", affirme ensuite la voix off.

Donald Trump "arrêtera l'immigration clandestine en construisant un mur le long de la frontière sud (avec le Mexique), qui sera payé par le Mexique", poursuit-elle.

Le publicité se termine avec le milliardaire en campagne, martelant son slogan sous les vivats: "Nous rendrons sa grandeur à l'Amérique".

Cette publicité télévisée sera diffusée à partir de mardi dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux premiers Etats à voter début février, dans le processus de désignation des candidats républicain et démocrate pour l'élection présidentielle de novembre.

Trump, qui finance lui-même sa campagne présidentielle, s'était contenté jusqu'à présent de publicités à la radio dans les trois premiers Etats appelés à voter.

Il entend dépenser au moins deux millions de dollars par semaine pour ces publicités télévisées, selon un communiqué.

"Je suis à 35 millions de dollars en-dessous du budget. C'est nous qui avons dépensé le moins d'argent et nous avons les meilleurs résultats, et c'est le genre de réflexion dont le pays a besoin", explique M. Trump dans ce communiqué, se disant "très fier de cette publicité. Je ne sais pas si j'en ai besoin, mais je ne veux prendre aucun risque, car si je gagne, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique".

Avec AFP