"Cette cérémonie aura deux étapes: la première, c'est la proclamation des résultats à l'élection législative et provinciale", a déclaré le président de la Commission électorale Corneille Nangaa.
Il a douché les espoirs des journalistes congolais et étrangers qui attendaient depuis plus de deux heures surtout le résultat provisoire de l'élection présidentielle à un tour du 30 décembre.
"Suivra ensuite la décision portant publication de l'élection présidentielle ainsi que l'annonce des résultats", a poursuivi M. Nangaa.
Il n'a pas précisé combien de temps pourrait prendre la lecture des différents résultats, circonscription par circonscription, et procès-verbaux avant la proclamation du vainqueur de la présidentielle.
Trois fois reportées depuis fin 2016, cette élection doit désigner le nom du successeur du président Kabila, qui n'a pas brigué un troisième mandat interdit par la Constitution.
Trois principaux candidats sur 21 sont en course: son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants, Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.
Des sympathisants de l'UDPS de M. Tshisekedi sont réunis au siège du parti.
L'internet est coupé depuis le 31 décembre au lendemain des élections en République démocratique du Congo, pays qui n'a jamais connu de transmission pacifique du pouvoir.
Des élections législatives et provinciales ont également eu lieu le 30 décembre.
Les résultats de la Commission électorale peuvent faire l'objet de recours devant la Cour constitutionnelle qui proclamera les résultats définitifs de l'élection présidentielle.
Dans le calendrier initial, la publication des résultats définitifs était prévue pour le 15 janvier, avec une prestation de serment du nouveau président élu le 18 janvier.
Ce calendrier a cependant pris quatre jours de retard avec le report de la proclamation des résultats provisoires de dimanche à ce jeudi.