Les cinquante personnes ont été isolées à Sella Kafta où elles vivent, dans la région de Kambia (nord-ouest). Elles ont été en contact avec une femme décédée, qui a été testée positive à Ebola.
"Nous menons une enquête épidémiologique pour déterminer l'origine de la contamination. Ce que nous savons jusqu'à présent, c'est que la femme décédée a été malade entre cinq et dix jours sans que personne ne le signale" au service d'alerte anti-Ebola, indique Ibrahim Sesay, chef de la cellule de crise du Centre national de contrôle d'Ebola (NERC).
La femme décédée le 28 août dans ce village, était une vendeuse, selon M. Sesay. Son décès est survenu quatre jours après que les autorités Sierra léonaise ont annoncé la guérison et la sortie d’hôpital de la dernière malade d'Ebola traitée avec succès dans le pays.
"Ebola se comporte comme l'acteur principal d'un film d'horreur: on le croit vaincu et il se relève à nouveau", regrette M. Sesay.
D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), un pays est déclaré exempt d'Ebola 42 jours - deux fois la durée maximale d'incubation - après le dernier cas connu.
L’épidémie d’Ebola qui a touché l'Afrique de l'Ouest est la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976. Depuis fin 2013, elle a fait environ 11.300 morts sur un peu plus de 28.000 cas - pour l'essentiel en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, d'après l'OMS.
Avec AFP