Ebola : les pays africains les plus touchés plaident pour un "Plan Marshall" de huit milliards de dollars

De la gauche: le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, le président de la Guinée, Alpha Condé, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, vendredi 17 avril 2015..

Les autorités de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone ont fait le plaidoyer vendredi lors des assemblées semi-annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington.

Ils demandent un milliard de dollars pour les deux prochaines années.

Le président de la Sierra Leone Ernest Bai Koroma a indiqué que les trois pays n’étaient pas encore sortis du bois.

Pour sa part, le président guinéen Alpha Condé a affirmé que l’important était que les trois pays se soient mis ensemble pour s'entendre sur ce qu’ils ont appelé "Plan Marshal" en référence à celui que les Etats-Unis avaient mis en place pour reconstruire l'Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a, lui, soutenu qu’il ne fallait pas baisser la garde même si le nombre de cas et de victimes de la maladie s'est considérablement réduit ces derniers mois.

Dans le même sens, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé une conférence internationale des donateurs qui aura lieu à la mi-juillet à New York pour répondre aux demandes des trois pays.

Le virus Ebola a fait plus de 10.600 morts dans les trois pays depuis le début 2014