La nuit du "Bonfire" ("feu de joie") marque chaque année l'échec d'une conspiration de catholiques emmenés par Guy Fawkes pour tuer le roi protestant Jacques 1er et faire exploser le parlement avec 36 barils de poudre, le 5 novembre 1605.
Elle est célébrée le 5 novembre ou le week-end suivant avec des feux de joie dans lesquels sont jetées des effigies de Guy Fawkes et avec des feux d'artifice.
Edenbridge se distingue depuis vingt ans en brûlant les effigies de personnalités au côté de celle de Guy Fawkes. L'an dernier, ce fut l'ancien président de la Fifa Sepp Blatter, alors au centre d'un scandale mondial de corruption.
M. Trump s'est rapidement imposé pour lui succéder, devançant le ministre britannique des Affaires étrangères et champion du Brexit Boris Johnson et Sam Allardyce, l'ancien sélectionneur de l'équipe de football d'Angleterre, qui a démissionné en septembre après un scandale.
"Nous aidons littéralement M. Trump à incarner sa politique de la terre brûlée", a expliqué sur le ton de l'humour Jeni Fox, porte-parole de la Société des feux de joie d'Edenbridge, fondée en 1928.
La sculpture du candidat républicain à la Maison Blanche, un squelette d'acier rempli de journaux enduits d'un liquide inflammable, sera affublée d'un short décoré de motifs montrant des Mexicains, traités de criminels et de violeurs par M. Trump.
Pour respecter l'équité, l'effigie portera dans ses bras une tête d'Hillary Clinton, la candidate démocrate. "Il nous semblait juste qu'Hillary Clinton partage les feux de la rampe...", a dit Jeni Fox.
Avec AFP