Les agences du Qatar et du Koweït ont annoncé que leurs dirigeants avaient reçu des invitations pour cette conférence, au moment où la guerre déclenchée le 7 octobre a déjà fait des milliers de morts des deux côtés et un million de déplacés.
Lire aussi : Ryad suspend les discussions sur une possible normalisation avec IsraëlDepuis, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, multiplie les déplacements dans la région. De nombreux chefs de diplomatie se sont également succédés au Caire, ainsi qu'en Israël.
Tous appellent à mettre fin au conflit, à éviter son débordement régional et, dans l'immédiat, à dégager des corridors humanitaires et des passages pour l'aide vers la bande de Gaza, bombardée sans relâche par Israël.
L'Egypte, qui tient l'unique terminal vers et depuis Gaza qui ne soit pas contrôlé par Israël, est en première ligne et c'est dans son désert du Sinaï que l'aide, venue de l'étranger, s'accumule depuis des jours.
Le Caire conditionne la sortie des étrangers à l'entrée de l'aide et assure ne pas avoir reçu de réponse d'Israël après des demandes "répétées" d'envoyer les camions d'aide. Israël, de son côté, assure qu'aucun accord n'a été trouvé jusqu'ici.
Les chefs de diplomatie des Etats pétroliers et gaziers du Conseil de coopération du Golfe se réuniront de leur côté mardi à Mascate, la capitale d'Oman, pour "discuter des développements dans la bande de Gaza", a annoncé le bloc régional.
Your browser doesn’t support HTML5