"La commission a pris connaissance d'informations (...) selon lesquelles des responsables et cadres de l'organisation terroriste des Frères musulmans ont mis en place un plan pour (...) utiliser leurs revenus pour financer (...) la lutte armée", a indiqué cette commission dans un communiqué.
Au total, 1.589 membres des Frères musulmans ou personnes liées au mouvement, 118 entreprises, 1.133 associations caritatives, 104 écoles, 69 hôpitaux et 33 sites internet et chaînes satellitaires sont concernés.
Le communiqué, qui cite les noms des personnes et entités sanctionnées, ne précise pas le montant des avoirs gelés.
Lire aussi : L'Egypte proteste contre les accusations de l'ONU après des condamnations à mort
Cette décision intervient près de cinq mois après la ratification par le président Abdel Fattah al-Sissi d'une loi sur "l'organisation et la gestion des avoirs de terroristes et groupes terroristes" qui détaille les prérogatives de cette commission.
Cette dernière a été formée pour la première fois en 2013 après l'éviction par l'armée -dirigée à l'époque par M. Sissi-- de Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans et premier président élu démocratiquement en Egypte.
Samedi, un tribunal du Caire a confirmé la condamnation à mort de 75 personnes dont des dirigeants des Frères musulmans, dans l'un des plus grands procès de masse depuis la révolte ayant secoué l'Egypte en 2011.
Avec AFP