En ce premier vendredi de ramadan, des milliers de partisans du président déchu se sont rassemblés, tandis que les adversaires de M. Morsi devaient se mobiliser sur la place Tahrir, à l'occasion de la rupture du jeûne.
Les partisans du président égyptien déchu Mohamed Morsi se sont à nouveau mobilisés dans la capitale égyptienne, répondant aux appels des Frères musulmans à manifester dans tout le pays contre le gouvernement intérimaire soutenu par l'armée.
Des milliers de manifestants pro-Morsi se sont rassemblés devant la mosquée Rabaah el-Adawiya au Caire, scandant «Dites la vérité.» Depuis le renversement du président islamiste le 3 juillet, les partisans des Frères musulmans n’ont cessé de réclamer son retour au pouvoir en tant que président élu.
Le prêcheur radical Safwat Hijazi, un des dirigeants des Frères Musulmans, n’a pas mâché ses mots comme de coutume: «Tous ceux qui coopèrent avec les auteurs du coup d’Etat sont des traîtres de cette révolution. Nous ne reconnaissons pas ce gouvernement, et tout parti qui accepte de participer à ce gouvernement est un parti qui appuie les coups d’Etat, (et est) un parti de dictateurs, un parti politique qui est du côté des traîtres au lieu d’être avec les révolutionnaires», a déclaré le prêcheur islamiste, connu pour ses discours incendiaires contre l’Occident et Israel.
Des soldats et des policiers en tenue antiémeute étaient massés près des manifestations des Frères musulmans. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts entre partisans et adversaires de l'ancien président, et au moins 50 pro-Morsi ont été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité au début de la semaine.
Mais les manifestations se poursuivent et les partisans de l’ex président ne lâchent pas prise. "L'armée a trahi le gouvernement légitime, les élections et la volonté du peuple. Je veux le retour du président Morsi", a dit à la VOA Mahmoud Gamal, un partisan du régime déchu.
Les Frères musulmans ont refusé de participer aux plans pour un gouvernement intérimaire – suite au renversement du président Morsi par l'armée, la semaine dernière, après les grandes manifestations de l'opposition, alors qu’il était élu depuis à peine plus d’un an.
Les adversaires de M. Morsi, l'accusent d’avoir trahi la révolution de 2011 qui a forcé le président de longue date Hosni Moubarak à quitter le pouvoir.
Des milliers de manifestants pro-Morsi se sont rassemblés devant la mosquée Rabaah el-Adawiya au Caire, scandant «Dites la vérité.» Depuis le renversement du président islamiste le 3 juillet, les partisans des Frères musulmans n’ont cessé de réclamer son retour au pouvoir en tant que président élu.
Le prêcheur radical Safwat Hijazi, un des dirigeants des Frères Musulmans, n’a pas mâché ses mots comme de coutume: «Tous ceux qui coopèrent avec les auteurs du coup d’Etat sont des traîtres de cette révolution. Nous ne reconnaissons pas ce gouvernement, et tout parti qui accepte de participer à ce gouvernement est un parti qui appuie les coups d’Etat, (et est) un parti de dictateurs, un parti politique qui est du côté des traîtres au lieu d’être avec les révolutionnaires», a déclaré le prêcheur islamiste, connu pour ses discours incendiaires contre l’Occident et Israel.
Des soldats et des policiers en tenue antiémeute étaient massés près des manifestations des Frères musulmans. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts entre partisans et adversaires de l'ancien président, et au moins 50 pro-Morsi ont été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité au début de la semaine.
Mais les manifestations se poursuivent et les partisans de l’ex président ne lâchent pas prise. "L'armée a trahi le gouvernement légitime, les élections et la volonté du peuple. Je veux le retour du président Morsi", a dit à la VOA Mahmoud Gamal, un partisan du régime déchu.
Les Frères musulmans ont refusé de participer aux plans pour un gouvernement intérimaire – suite au renversement du président Morsi par l'armée, la semaine dernière, après les grandes manifestations de l'opposition, alors qu’il était élu depuis à peine plus d’un an.
Les adversaires de M. Morsi, l'accusent d’avoir trahi la révolution de 2011 qui a forcé le président de longue date Hosni Moubarak à quitter le pouvoir.