Buhari signe un "accord de paix" en l'absence de son principal rival

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, arrive au musée d'Orsay, à Paris, le 10 novembre 2018.

Le président nigérian Muhammadu Buhari et plusieurs leaders de l'opposition ont signé mardi un pacte pour que les élections de 2019 se tiennent dans un climat pacifique, en l'absence de son principal rival à la présidentielle.

Le président nigérian Muhammadu Buhari et plusieurs leaders de l'opposition ont signé mardi un pacte pour que les élections de 2019 se tiennent dans un climat pacifique, en l'absence de son principal rival à la présidentielle.

L'ancien général de 75 ans s'est engagé avec les représentants de dizaines d'autres partis, à faire en sorte que les élections générales prévues en février prochain soient "pacifiques et crédibles".

"Nous, les candidats, nous engageons à respecter les normes de conduite les plus strictes et encopurageons nos sympathisants à en faire autant", a-t-il affirmé lors d'une cérémonie à Abuja, la capitale fédérale.

La sécurité durant les scrutin est une préoccupation constante au Nigeria, où les tensions ethniques, identitaires et religieuses ont souvent nourri les violences électorales.

En 2011, environ 1.000 personnes avaient été tuées après la défaite de Buhari contre Goodluck Jonathan, au cours d'affrontements entre les partisans des deux camps.

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Le texte de cet accord est quasiment identique à celui signé avant les élections de 2015, en présence de l'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan. Ce scrutin qui s'était déroulé sans accrochage majeur, avait consacré la première victoire d'un candidat de l'opposition dans l'histoire du Nigeria, M. Buhari.

Sauf que cette fois-ci, le candidat du Parti Populaire Démocratique (PDP, principal parti d'opposition), Atiku Abubakar, ne s'est pas joint à l'accord.

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Deux autres figures respectées à la tête de petits partis, l'ancien gouverneur de l'Etat de Cross-River Donald Duke et l'ancienne ministre de l'Education Oby Ezekwesili, étaient également absentes.

Le président du Comité national pour la Paix, Abdulsalami Abubakar, a affirmé que personne n'avait été écarté.

"Tout le monde a été invité. Quelle raison aurions-nous eu de ne pas inviter quelqu'un?", a-t-il dit. "Cet accord de paix devait être signé par tous les partis politiques afin de faire preuve de bonne volonté et de bonne conduite pendant les élections".