Le M23 exige au préalable l'application l’accord de paix de Nairobi.
Le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba, a fait savoir que le train des élections est désormais mis en marche et espère que rien ne l’arrêtera.
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En réaction, l’ex-Mouvement rebelle du M23, qui accuse le gouvernement de ne pas respecter l’accord de paix de Nairobi, menace de mettre en cause la légitimité des autorités qui seront issues de ces élections. Des millions de Congolais forcés à l’exil vont en être délibérément exclus par la seule volonté de Kinsasa, soutient l’ex-mouvement rebelle.
Bertrand Bisimwa, le président du M23, accuse le gouvernement d’avoir remplacé le dialogue national par des concertations nationales dont il n'applique pas les résolutions, d’avoir mis œuvre un calendrier électoral non consensuel et de restreindre les droits et libertés pourtant garantis par la Constitution.
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Bisimwa fait aussi état d'enlèvements et arrestations arbitraires, de disparitions forcées et assassinats, d'un musèlement de la presse et d'une chasse effrénée contre les activistes de droits de l’homme, les acteurs politiques et les membres de la société civile, d'une répression violente des manifestations pacifiques, bref, le chef du M23 voit un véritable terrorisme d’Etat dans le quotidien des Congolais.
Pour sa part, Kalamba a affirmé que le pays est dans des conditions de sécurité beaucoup plus rassurantes que lors des élections de 2006 et 2011.
Le processus lancé mercredi ira jusqu’au 15 mai.
Théoriquement, 171 bureaux doivent déjà être fonctionnels à travers 145 chefs-lieux des territoires, plus de 20 villes avec six antennes à Kinshasa, la capitale.