Avec un seul point en trois rencontres (un nul contre le Cameroun et une défaite au Nigeria), les hommes de Lucas Alcaraz sont à huit longueurs des Nigérians, leaders du groupe B, alors que seul le premier valide son ticket pour la Coupe du monde en Russie. La Zambie est deuxième avec 4 points.
Présents lors des éditions 2010 en Afrique du Sud et 2014 au Brésil - avec un huitième de finale perdu contre l'Allemagne, plus beau parcours de leur histoire -, les Fennecs vivent une année 2017 catastrophique, après leur élimination au premier tour de la CAN-2017 qui avait coûté son poste à l'ex-sélectionneur, Georges Leekens.
Samedi, les Algériens se sont montrés très fébriles défensivement et peu tranchants ballon au pied, en l'absence de l'ailier Adam Ounas (bronchite), de Ryad Boudebouz, Sofiane Feghouli (non appelés), et surtout de leur Ballon d'Or africain Riyad Mahrez, absent du groupe en raison de son voyage express à Leicester, pour négocier un transfert finalement avorté.
Le scénario cauchemar est intervenu dès le début de la rencontre, la Zambie touchant le poteau dès la 4e minute, avant de marquer deux minutes plus tard d'une superbe tête sous la barre de Rais Mbohli, signée Brian Mwila (6).
Poussifs, les Algériens ne cadraient leur première frappe qu'une fois les 20 premières minutes passées, et laissaient de gros espaces en contre-attaque.
Sur l'une d'entre elles d'ailleurs, le même Mwila venait alourdir la marque avant la mi-temps (33).
Mieux intentionnée en seconde période, l'Algérie a repris espoir en une minute, avec coup sur coup un but de Yacine Brahimi d'une belle frappe à 18 mètres (55), et l'expulsion de Junior Fashion Sakala (56) pour un second carton jaune.
Mais les Zambiens, courageux, tenaient leur victoire, et l'actaient en fin de rencontre d'un but d'Enok Mwepu (89).
Revanche mardi, mais en Algérie cette fois-ci (à Constantine, 20h30 locales). Avec pour seul objectif de gagner au moins un match de qualification.
Avec AFP
Dans un communiqué de presse publié tard vendredi, le collectif regroupant une centaine d'avocats a dénoncé une "application discriminatoire" de la décision du président camerounais Paul Biya. Le collectif n'a pas précisé le nombre de personnes encore détenues.
Mercredi, Paul Biya a ordonné l'arrêt des poursuites engagées contre des militants anglophones - poursuivis notamment pour "terrorisme" - devant le tribunal militaire de Yaoundé.
Les libérations de militants ont commencé jeudi et le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a rendu publique une liste de 55 personnes ayant bénéficié de cette mesure.
Deux des trois leaders de la crise anglophone, Félix Agbor Nkongho et Fontem Aforteka'a Neba, font partie de cette liste.
En revanche, le nom de Mancho Bibixy alias "BBC", journaliste radio et figure de la contestation à Bamenda (nord-ouest), l'épicentre de la crise, n'y figure pas. Il se trouvait toujours en prison samedi, selon des sources concordantes.
"Tous ceux qui n'ont pas de sang sur la main, tous ceux qui n'ont pas cassé, tous ceux qui n'ont pas profané les symboles de l'Etat, tous ceux qui n'ont pas incendié des écoles et des institutions seront libérés", avait affirmé jeudi à l'AFP Issa Tchiroma Bakary.
Depuis novembre 2016, la minorité anglophone - environ 20% de la population camerounaise estimée à 22 millions - proteste contre ce qu'elle considère comme une marginalisation.
Une grève des avocats, suivie de celle des enseignants, a dégénéré en crise socio-politique dans les deux régions anglophones, au point de menacer le bon déroulement de l'élection présidentielle prévue en 2018, d'après des experts.
Certains anglophones exigent le retour au fédéralisme alors que d'autres réclament la partition du pays. Deux hypothèses que refuse Yaoundé.
L'existence d'une minorité anglophone est un héritage de l'histoire du Cameroun. A la fin de la Première guerre mondiale, la tutelle de l'ex-colonie allemande a été confiée à la France et à la Grande-Bretagne (pour la partie frontalière du Nigeria).
A l'indépendance en 1960, le Cameroun a été une République fédérale jusqu'en 1972, avant de devenir une République unie.
Avec AFP