En images : chronologie d'une crise en Centrafrique

Le 24 mars 2013, François Bozizé, au pouvoir depuis plus de 10 ans, est chassé par les rebelles de la Séléka à Bangui. Michel Djotodia s'auto-proclame président.  

En juillet 2013, quatre mois après la prise du pouvoir, 400 meurtres ont été commis par la Séléka en Centrafrique.

Le 5 décembre 2013, après le vote de l'ONU, la France lance l'opération militaire Sangaris en Centrafrique.

Le 10 janvier 2014, le président Michel Djotodia sous la pression des dirigeants de l'Afrique centrale et de la France.

Le 20 janvier 2014, Catherine Samba Panza est nommée présidente de la transition centrafricaine par le Parlement. 

Le 16 avril 2014, le contingent tchadien achève son retrait des forces africaines de la Misca, après avoir été accusé par l'ONU d'avoir tiré sur des civils tuant ainsi 24 personnes.

Le 7 juillet 2014, des violences éclatent entre les anti-balaka et les ex-Séléka. Cela entraîne la mort de 26 personnes à Bambari, un camp de déplacés internes. Deux semaines auparavant, près d'une centaine de personnes ont été tuées dans ces affrontements.

Le 15 septembre 2014, la nouvelle force de l'ONU, la Minusca, prend le relais de la Misca.

Le 8 janvier 2015, une commission des Nations Unies affirme que les deux camps ont commis des crimes contre l'humanité, dont un "nettoyage ethnique" et que l'intervention internationale a évité le génocide. 

Le 30 novembre 2015, le pape François, à droite, s'assoie avec les membres de la communauté musulmane lors d’une visite à la mosquée Koudoukou à Bangui, en République centrafricaine.

Le 13 décembre 2015, les Centrafricains votent pour une nouvelle constitution. 

Le 14 février 2016, Faustin Archange Touadéra est élu président de la Centrafrique

Le 18 mai 2016, l'ONU indique avoir recensé depuis le début de l'année 44 accusations d'abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus en Centrafrique. Cela fait suite aux nombreuses accusations de 2015 après qu'un employé de l'ONU a fait fuiter un rapport. 

Le 31 octobre 2016, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, sur la base militaire Sangaris Mpoko à Bangui, officialise le retrait des troupes françaises.