Eni et Shell jugés à partir du 5 mars à Milan pour corruption présumée au Nigeria

Des véhicules passent près d'une station essence Shell à Dakar, Sénégal, le 19 décembre 2016.

Les compagnies pétrolières Eni et Shell comparaîtront à partir du 5 mars devant le tribunal de Milan, pour des soupçons de corruption lors de l'attribution d'un contrat concernant un bloc offshore au Nigeria.

La juge milanaise Giuseppina Barbara a renvoyé devant la justice 15 personnes physiques et morales, dont Eni et Shell.

Parmi les prévenus figurent également l'actuel patron d'Eni, Claudio Descalzi, et son prédécesseur, Paolo Scaroni, de même que d'autres dirigeants et cadres de Shell et du groupe italien, ainsi que l'ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete.

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La justice soupçonne le versement de pots-de-vins lors de l'attribution par le gouvernement nigérian à Eni et Shell d'un contrat de 1,3 milliards de dollars pour la concession offshore OPL-245 en 2011.

Dans un communiqué, le conseil d'administration d'Eni a "réaffirmé sa confiance dans le fait que la compagnie n'a pas été engagée dans des activités de corruption en relation avec cette transaction".

IL a exprimé "sa pleine confiance dans la justice et le fait que le procès puisse déterminer et confirmer la justesse et l'intégrité de sa conduite".

Avec AFP