"Les auteurs de ces actes sont interpellés et ne tarderont pas à être déférés devant la justice pour répondre de leurs actes", a déclaré le ministre de la Justice, Djimet Arabi.
Dans cette vidéo tournée dans la région du lac Tchad, on voit une femme à terre se faire fouetter par deux hommes qui portent des habits militaires.
La victime, jointe par un militant tchadiens de défense des droits humains, a affirmé que l'un des deux hommes était un commandant de l'armée dont elle avait repoussé les avances.
Lire aussi : Amnesty réclame une enquête formelle sur les atrocités liées à Boko Haram"L'acte est tellement ignoble que nous avons décidé d'accompagner la victime dans ses démarches pour que justice lui soit rendue", a déclaré Mahamat Nour Ibedou, sécrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits humains (CTDDH).
Il a affirmé que "beaucoup de cas de violence" sur des femmes passent "inaperçus dans le contexte tchadien". Mais le fait que la vidéo ait beaucoup circulé sur les réseaux sociaux a aidé à faire connaître ce cas précis.
Au Tchad, 78% des femmes sont illettrées contre 50% des hommes et 70% mariées avant 18 ans, souvent lors de mariages forcés pourtant interdits.