Deux attentats ont été perpétrées vendredi et samedi à Jérusalem, faisant au moins sept morts et deux blessés, selon les autorités israéliennes.
Dans l'attaque de vendredi soir, la plus meurtrière en Israël depuis 2008, un Palestinien a tué par balles sept personnes près d'une synagogue à Jérusalem-Est pendant les prières du shabbat. Cette fusillade, dont l'auteur a été abattu, est survenue à Neve Yaakov, quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, partie de la Ville sainte annexée par Israël.
Dans la deuxième attaque, survenue samedi, un adolescent palestinien a blessé par balles un père et son fils à proximité d'un site archéologique populaire pour les Juifs, toujours à Jérusalem-Est.
Ces attentats surviennent après la mort jeudi de 9 Palestiniens dans un raid de l'armée israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Israël a présenté cette opération comme une action préventive contre une cellule du mouvement islamiste Jihad islamique qui, selon les autorités israéliennes, planifiait une attaque en Israël.
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En représailles, des roquettes ont été tirées dans la nuit de jeudi à vendredi vers Israël à partir de la bande de Gaza, territoire palestinien sous le contrôle du Hamas depuis 2007. A son tour, Israël a répliqué par des frappes aériennes contre ce que l'armée a présenté comme "une usine souterraine de fabrication de roquettes" du Hamas à Gaza. Aucune victime n'a été recensée dans ces échanges de missiles.
La police israélienne a annoncé l'arrestation de 42 personnes.
Blinken maintient son itinéraire
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, doit se rendre à partir de dimanche en Egypte puis lundi et mardi à Jérusalem et à Ramallah.
Pendant ce voyage au Proche-Orient, M. Blinken discutera "de mesures à prendre pour une désescalade des tensions", a dit un porte-parole du Département d'État cité par l'Agence France Presse.
La Jordanie voisine, qui a condamné l'attaque de vendredi soir, a appelé samedi à prendre "des mesures urgentes pour arrêter la dangereuse escalade (...) qui risque de conduire à des cycles de violences dont tout le monde paiera le prix", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Avec Agence France Presse et Associated Press.