La sonde portera 13 types de charges utiles, dont six rovers (véhicules d'exploration, ndlr), selon l'agence progouvernementale Chine Nouvelle.
Le programme "est en bonne voie", a souligné l'architecte en chef de cette mission, Zhang Rongqiao, cité par l'agence.
"Les charges seront utilisées pour collecter des données sur l'environnement, la morphologie, la surface, la structure et l'atmosphère de Mars", a ajouté Zhang Rongqiao, s'exprimant au Forum international de Pékin sur l'exploration lunaire et spatiale, qui s'est ouvert mercredi.
La fusée Longue Marche 5 décollera d'une base de lancement située sur l'île méridionale de Hainan, a indiqué Chine Nouvelle.
Une fois que la sonde sera en orbite autour de Mars, après un voyage de sept mois, un engin spatial embarqué se détachera de celle-ci et se posera sur l'hémisphère nord de la planète rouge.
L'engin déploiera ensuite les rovers à la surface de Mars.
La conquête de l'espace, coordonnée par l'état-major des forces armées du pays, est perçue par Pékin comme un symbole de la nouvelle puissance de la Chine.
Le géant asiatique avait lancé en juin dans l'espace son premier télescope à rayons X, destiné notamment à étudier les trous noirs et les pulsars.
Surtout, la Chine avait envoyé en avril un premier vaisseau cargo, le Tianzhou-1, vers son laboratoire spatial placé en orbite en septembre 2016: des étapes cruciales pour son ambitieux projet de déploiement d'une station habitée à l'horizon 2022, au moment où la station spatiale internationale (ISS) aura cessé de fonctionner.
Avec AFP