L'annonce a été faite par le juge chargé d'examiner le mandat d'arrêt européen (MAE) émis à l'encontre des cinq anciens membres de l'exécutif régional catalan en exil, lors d'une audience devant la chambre du Conseil à Bruxelles.
"Le procureur a répété ses réquisitions et demande l'exécution du mandat d'arrêt", a rapporté l'avocat Christophe Marchand à la sortie de l'audience.
"Nous considérons que les faits reprochés au gouvernement catalan ne sont pas punissables en Belgique et que s'ils étaient extradés vers la Catalogne et vers l'Espagne, il y aurait là un risque de violation des droits fondamentaux", a-t-il ajouté.
Carles Puigdemont et ses quatre collègues se sont exilés en Belgique depuis le 30 octobre pour échapper aux poursuites, et sont sous la menace d'un MAE émis par la justice espagnole.
Tous sont poursuivis pour avoir participé au processus de sécession de la Catalogne qui a débouché le 27 octobre sur une proclamation unilatérale de la "République catalane".
Les avocats des Catalans ont d'ores et déjà annoncé que, quelle que soit la décision le 14 décembre, ils épuiseraient toutes les voies de recours pour rester en Belgique, au moins au-delà du 21 décembre, date des élections régionales en Catalogne.
Avec AFP