Antonio Guterres a été accueilli presque en sauveur d'une nation en péril. Dans la capitale centrafricaine comme à Bangassou où il s'est aussi rendu, le secrétaire-générale de l'ONU a été reçu par des plaintes de la population et même des autorités.
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Après son départ, l'espoir renait parmi le peuple et au sein du gouvernement.
"Cela nous réconforte, car il faut privilégier le dialogue", a déclaré le Premier ministre Simplice Mathieu
A l'Assemblée Nationale, les députés ont insisté sur l'importance d'un mandat robuste pour la Minusca, l'ouverture d'une enquête sur certains de ses responsables mais aussi le réarmement des FACA.
Mamadou Nali, député de Damara, s'est dit "satisfait des réponses du patron de l'ONU" car il a "plaidé pour une intensification d'une intervention humanitaire" ainsi que "dans le domaine de la sécurité".
Satisfaction également au PK5, le grand quartier musulman de la capitale, visité par Antonio Guterres.
"C'est une bonne visite pour nous, et il nous a rassuré, il a vu les difficulté", confie Mamadou Boubayaka, ancien maire du 3e arrondissement.
Avant de quitter la Centrafrique, le patron de l'ONU a promis 3 choses à court terme aux centrafricains; le renforcement des capacités de la Minusca, le plaidoyer pour le rééquipement des forces de défense et de sécurité nationale et pour l'augmentation de l'aide humanitaire.
Freeman Sipila, correspondant à Bangui