Le président élu américain Donald Trump continue de constituer son gouvernement avec, entre autres, la nomination du général à la retraite John Kelly au poste de secrétaire à la Sécurité intérieure. C’est le troisième militaire de carrière auquel il fait appel après les généraux retraités James Mattis comme patron de la Défense, et Michael Flynn comme conseiller à la Sécurité nationale. D’autres anciens officiers supérieurs figurent sur sa liste pour d’autres postes.
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Certaines voix s’élèvent pour s’inquiéter de ces choix. « Il y a une bonne tradition ici aux Etats-Unis de mettre les militaires sous la supervision des civils » du fait d’une histoire de « démocratie dirigée surtout par le peuple », explique Brett Bruen, président de Global Situation Room, une firme de consultance internationale basée à Alexandria, dans la banlieue de Washington, DC.
« C’est moins une question de sécurité que de style », souligne M. Bruen, ajoutant que le président élu américain préfère des militaires « à certains postes » parce qu'il estime que ceux-ci sauront « bien gérer les choses selon ses ordres. »
Certes, les officiers supérieurs à la retraite retenus par M. Trump ont « une expérience très riche en termes de ce qu’ils ont fait au niveau militaire » et universitaire, reconnait Brett Bruen. L’analyste note, cependant, « des différences entre quelqu’un qui a étudié des théories de l’Histoire pour des opérations militaires et quelqu’un qui a travaillé dans le secteur privé, le secteur du gouvernement, en dehors des questions militaires. »
Etant donné que les Républicain, parti du président élu Donald Trump, contrôlent les deux chambres du Congrès, Brett Bruen dit s’attendre à ce que la confirmation des anciens officiers supérieurs à leurs postes gouvernementaux ne devrait pas rencontrer de problèmes majeurs.