Bradley devait répondre de 21 chefs d’accusation, dont espionnage et fraude informatique – pour avoir téléchargé et remis au site de Julian Assange plus de 700.000 documents.
Une cour martiale a trouvé le jeune soldat américain Bradley Manning coupable d’espionnage pour avoir remis des milliers de documents secrets américain à Wikileaks, mais l’a acquitté du chef d’accusation plus grave d’assistance à l’ennemi – ce qui aurait pu lui valoir la perpétuité.
Bradley devait répondre de 21 chefs d’accusation, dont espionnage et fraude informatique – pour avoir téléchargé et remis au site de Julian Assange plus de 700.000 documents, y compris des câbles diplomatiques et des rapports militaires classés « secret-défense » sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
Manning avait déjà plaidé coupable de plusieurs charges moins graves, mais qui pourraient tout de même lui valoir tout de même 20 ans de prison, au moins. Mais la charge la plus grave, qui n’a pas été donc retenue, celle de la collusion avec l’ennemi, aurait eu des conséquences plus sérieuses pour lui : la prison à vie.
L’accusation avait soutenu que Manning, à cause de son expérience dans le renseignement, devait être conscient, du fait que les organisations terroristes allaient avoir accès à ces documents, dès qu’ils seraient mis en ligne. Dans de telles conditions, disait-on, Manning devait savoir que ces documents pourraient bien finir entre les mains de la nébuleuse. Et les procureurs avaient dit qu’Usama Bin Laden d’Al-Qaeda, en avait même lu quelques-uns après leur publication par Wikileaks.
Mais la défense soutient que Bradley n’est pas « un traitre », mais seulement « un citoyen jeune, naïf et plein de bonnes intentions » qui voulait susciter un débat public sur la politique étrangère des Etats-Unis.
Parmi les informations publiées par Manning, figurait une vidéo sur une attaque d’un hélicoptère américain, en 2007, sur un quartier de Bagdad, la capitale irakienne.
Bradley devait répondre de 21 chefs d’accusation, dont espionnage et fraude informatique – pour avoir téléchargé et remis au site de Julian Assange plus de 700.000 documents, y compris des câbles diplomatiques et des rapports militaires classés « secret-défense » sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
Manning avait déjà plaidé coupable de plusieurs charges moins graves, mais qui pourraient tout de même lui valoir tout de même 20 ans de prison, au moins. Mais la charge la plus grave, qui n’a pas été donc retenue, celle de la collusion avec l’ennemi, aurait eu des conséquences plus sérieuses pour lui : la prison à vie.
Mais la défense soutient que Bradley n’est pas « un traitre », mais seulement « un citoyen jeune, naïf et plein de bonnes intentions » qui voulait susciter un débat public sur la politique étrangère des Etats-Unis.
Parmi les informations publiées par Manning, figurait une vidéo sur une attaque d’un hélicoptère américain, en 2007, sur un quartier de Bagdad, la capitale irakienne.