Le chef de la police de Philadelphie, Richard Ross, a précisé lors d'une conférence de presse que tous les policiers avaient quitté l'hôpital après quelques soins.
Deux policiers qui avaient à un moment été bloqués dans l'immeuble où se trouvait le tireur ont finalement été libérés dans la nuit, a-t-il ajouté.
L'incident avait commencé comme une banale affaire de trafic de drogue. Des policiers étaient venus procéder à une arrestation, a expliqué M. Ross, lorsque le suspect a commencé à leur tirer dessus, entraînant la rispote des forces de l'ordre.
"C'est vraiment un miracle que dans un espace aussi confiné nous n'ayons pas à déplorer un bilan plus lourd", s'est réjoui le chef de la police.
Selon le porte-parole de la police de Philadelphie Eric Gripp, les unités spéciales ont pu procéder à l'arrestation du suspect puis à l'inspection de l'ensemble du bâtiment.
Le maire démocrate de Philadelphie, Jim Kenney, a fait l'éloge de la police de la ville, mais il a aussi mis en cause les responsables politiques pour l'absence de mesures tendant à limiter la violence par armes à feu.
"Les autorités, aussi bien au niveau fédéral qu'au niveau de l'Etat (de Pennsylvanie), ne veulent pas faire quoi que ce soit pour enlever les armes de la rue", a déclaré M. Kenney à la presse.
"Nos agents méritent d'être protégés, ils ne méritent pas de se faire tirer dessus par un type pendant des heures avec une quantité illimitée de munitions. C'est dégoûtant. Nous devons faire quelque chose", a encore déclaré le maire.
L'incident intervient après deux tueries de masse en août, l'une à El Paso (Texas), l'autre à Dayton (Ohio), qui ont fait en tout 31 morts et ont profondément choqué les Etats-Unis.
Avec AFP