Deux des experts sont Burkinabè et le troisième vient de la France.
"Leur mission a été déterminée et définie par le juge, à savoir : chercher les balles dans les restes de dépouilles, faire le test d’ADN, faire la fouille des tombes…", a indiqué à VOA Me Sankara (NDLR : qui n’est pas de la famille de l’ancien président Burkinabè).
"Toutes ces compétences seront mises à contribution pour nous permettre désormais d’identifier les restes du président Sankara", a précisé l’avocat.
Pour lui, le bout du tunnel pointe à l’horizon après 18 ans d’un combat judiciaire dans laquelle la famille et les avocats se sont engagés.
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Mais les faits remontent à 27 ans. Thomas Sankara et 12 de ses compagnons ont été tués le 15 octobre 1987 dans des conditions qui n’ont jamais été élucidées à ce jour.
Il avait été remplacé au pouvoir par un de ses bras droits (dans la révolution), Blaise Compaoré qui est resté président du Burkina Faso pendant 27 ans avant d’être chassé le 30 octobre dernier par une série de manifestations de rue.
Le gouvernement de transition mis en place a décidé de rouvrir le dossier.
La veuve de Sankara qui vivait en exile en France depuis, est rentrée au pays et a comparu, lundi 18 mai, devant le juge d’instruction.