"Nous avons enlevé ces posts et pubs parce qu'ils enfreignent notre règlement sur la haine organisée", a déclaré un porte-parole du géant des réseaux sociaux jeudi.
L'alerte a d'abord été donnée par le Washington Post, qui a signalé ces contenus problématiques à Facebook. La plateforme a ensuite dépublié les annonces qui comportaient le triangle rouge.
"Nous n'autorisons pas les symboles qui représentent des organisations haineuses ou des idéologies haïssables à moins que ce soit pour les condamner", a rappelé Nathaniel Gleicher, le directeur des règlements sur la cybersécurité chez Facebook, interrogé lors d'une audience au Congrès américain jeudi sur l'article du Washington Post.
Lire aussi : Malaise chez Facebook qui refuse de censurer les messages de TrumpLe triangle rouge apparaissait sur certains messages de campagne sponsorisés par le président américain, le vice-président Mike Pence, et la page de l'équipe de campagne "Team Trump" ("équipe Trump").
Le texte attaquait les "dangereuses hordes de groupes d'extrême-gauche" et appelait les internautes à signer une pétition contre les "Antifa" ou anti-fascistes, que le chef d'Etat a accusé, sans preuves, de causer des dégradations dans les manifestations contre les violences policières.
Les nazis faisaient porter ce symbole aux prisonniers politiques de gauche.
"Nos règles interdisent le recours à ce symbole (...) sans le contexte qui le condamne ou en discute", a précisé le porte-parole du réseau.
Lire aussi : Twitter masque un tweet de Trump qui veut rogner les ailes du réseauLe débat sur la modération des publicités et propos politiques sur les plateformes agite les Etats-Unis depuis des mois, à moins de 140 jours de l'élection présidentielle.
Facebook autorise les pubs à caractère politique et refuse de soumettre les propos des candidats et élus à son programme de vérification de faits, dans l'intérêt du public à se faire sa propre opinion.
Mais leurs messages restent soumis aux règles générales contre le terrorisme, l'apologie de la violence ou encore les fausses informations pratiques sur les scrutins.
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