Selon la FAO, la formation des agriculteurs ouest-africains aux techniques alternatives de lutte contre les ravageurs est très rentable, leur permettant d’économiser des sommes considérables.
Au Mali, des champs écoles de producteurs qui forment les agriculteurs aux méthodes alternatives de lutte contre les ravageurs sont parvenus à quasiment éliminer le recours aux pesticides toxiques au sein d'une communauté de cultivateurs de coton. C’est ce qu’affirme un nouveau rapport de la FAO publié lundi par la Royal Society de Londres.
L'étude portait sur deux secteurs - la région de Bla au sud du Mali, où la FAO a mis en place un programme de champs écoles de producteurs en 2003, et la zone de Bougouni, où le programme n'était pas encore opérationnel.
Selon Anne-Sophie Poisot, responsable de programme, Bonnes pratiques agricoles à la FAO, la formation des agriculteurs aux techniques alternatives de lutte contre les ravageurs a été très rentable, leur permettant d’économiser des sommes considérables qui autrement auraient été consacrées à l’achat de pesticides.
« L'utilisation de pesticides dans toutes les fermes cotonnières de Bla a affiché une baisse de 92 %, et ce, sans constatation d'effets négatifs sur les rendements » a souligné Mme Poisot. Pour lutter contre les ravageurs, les agriculteurs ont utilisé des produits naturels tels que l'extrait de neem.
Autre avantage : les cours d’eau et nappes phréatiques sont moins contaminés par les insecticides et herbicides, alors même qu’ils continuent de servir de source d’eau potable, ou de baignade, a poursuivi Mme Poisot.
La FAO a œuvré dans ce projet avec des scientifiques de l'Université de l'Oregon aux Etats-Unis, et des chercheurs d'Afrique de l'Ouest et de diverses institutions.
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L'étude portait sur deux secteurs - la région de Bla au sud du Mali, où la FAO a mis en place un programme de champs écoles de producteurs en 2003, et la zone de Bougouni, où le programme n'était pas encore opérationnel.
Selon Anne-Sophie Poisot, responsable de programme, Bonnes pratiques agricoles à la FAO, la formation des agriculteurs aux techniques alternatives de lutte contre les ravageurs a été très rentable, leur permettant d’économiser des sommes considérables qui autrement auraient été consacrées à l’achat de pesticides.
« L'utilisation de pesticides dans toutes les fermes cotonnières de Bla a affiché une baisse de 92 %, et ce, sans constatation d'effets négatifs sur les rendements » a souligné Mme Poisot. Pour lutter contre les ravageurs, les agriculteurs ont utilisé des produits naturels tels que l'extrait de neem.
Autre avantage : les cours d’eau et nappes phréatiques sont moins contaminés par les insecticides et herbicides, alors même qu’ils continuent de servir de source d’eau potable, ou de baignade, a poursuivi Mme Poisot.
La FAO a œuvré dans ce projet avec des scientifiques de l'Université de l'Oregon aux Etats-Unis, et des chercheurs d'Afrique de l'Ouest et de diverses institutions.