Fêtes de fin d'année : pétards et feux d'artifice interdits à Niamey

Palestinian children hold bread patties during a protest against aid cuts, outside the United Nations' offices in Khan Yunis in the southern Gaza Strip.

La capitale nigérienne entend ainsi lutter contre le bruit et les risques d'incendie. La mesure n'est pas directement liée au risque d'attaque jihadiste, selon les autorités.

Les autorités ont déclaré mercredi 23 décembre avoir interdit l'usage des pétards et feux d'artifice pendant les fêtes de fin d'année à Niamey pour lutter contre le bruit et les risques d'incendie.

"L'usage des pétards est complètement interdit à cause des nuisances sonores et les risques d'incendie. Nous recevons souvent des plaintes des populations", a affirmé à l'AFP, Hamidou Garba, le gouverneur de Niamey.

M. Garba a expliqué que la mesure n'était pas liée directement auxrisques d'attaques jihadistes qui ont conduit fin novembre au report du 10e Festival international de la mode en Afrique (FIMA) qui devait se dérouler dans la capitale nigérienne.

Le Niger fait face depuis février aux raids et attentats suicides très meurtriers des islamistes armés de Boko Haram qui ont déjà fait des centaines de morts dans la région de Diffa (sud-est), proche du Nigeria, alors que l'armée nigérienne peine à contenir ces incursions.

Niamey épargnée

Les raids des islamistes ont jusqu'ici épargné Niamey et les autres villes nigériennes.

"Nous allons agir très fortement contre ceux qui utilisent ces pétards" et des patrouilles vont sillonner la capitale en vue d'interpeller les contrevenants, a averti Hamidou Garba.

Le Niger est un pays à écrasante majorité musulmane, mais les fêtes de fin d'année chrétiennes donnent lieu à un usage de pétards et autres feux d'artifice jugé "abusif" par les autorités.

Vendredi, le Niger a célébré sous haute surveillance sécuritaire le 57e anniversaire de son indépendance à Maradi, une ville du centre et proche du Nigeria.

Avec AFP