"Je suis vraiment très ravi d'avoir cette responsabilité. Je sais ce qui m'attend parce que je connais la FIFA. (...) Je ferai tout pour pouvoir mériter cette confiance que les statuts m'ont donnée", a-t-il déclaré vendredi à la télévision nationale camerounaise, lors d'une visite à Yaoundé.
"Il revient au président que je suis de veiller à ce que tout se passe correctement. Mais un individu ne peut pas se permettre de faire (seul) ce gros travail (...), nous sommes 209 associations à travers le monde, donc il n'est pas possible de dire que je vais vraiment tout faire, non il faut être modeste, s'appuyer sur les structures qui existent (...) pour que nous puissions ensemble mener la maison à bon port", a-t-il ajouté.
Revenant sur les affaires de corruption qui secouent l'institution, M. Hayatou a affirmé n'avoir rien à se reprocher.
"En ce qui me concerne, je suis tranquille. Vous vous rendez compte, avec tout ce qui se passe là, si jamais ces enquêteurs-là avaient le moindre soupçon sur ma gestion, ils vont me laisser (en poste) ? Ils n'ont pas laissé Blatter, ils n'ont pas laissé Platini, ils n'ont pas laissé Jérôme Valcke, ils n'ont pas laissé Chung, c'est moi qu'ils vont laisser ? C'est parce qu'il n'y avait rien", a plaidé le patron du football africain dans ce même entretien.
Avec AFP