Ce vaccin était en rupture de stock depuis le début du mois de décembre dans tous les hôpitaux du Cameroun.
Avec l'arrivée des vaccins, les premières prises sont programmées pour ce 21 décembre.
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D'ici là, le personnel de santé recommande toujours aux parents d'appliquer de strictes mesures d’hygiène.
À l’hôpital Bethesda de Yaoundé, une institution sanitaire privée, on administrait le vaccin contre le BCG chaque vendredi. Mais depuis le début du mois de décembre, ce chronogramme n’était plus respecté, faute de vaccin.
Situation similaire à l’hôpital de district de santé de la cité verte, une formation sanitaire public.
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"On nous conseille de mettre les enfants à l'abri des maladies contagieuses. Mon bébé a neuf mois, je ne l'ai pas encore vacciné contre le BCG, j'étais à l'hôpital de la cité verte, on nous a dit que les vaccins seront bientôt disponibles ", rapporte Jeanne, une jeune mère rencontrée au sortir de l'hôpital du quartier Cité verte à Yaoundé.
Dans cet hôpital, la sensibilisation est de rigueur sur les mesures d'hygiène en attendant les vaccins contre le BCG.
"Depuis la rupture, nous profitons de la forte affluence de chaque jeudi pour sensibiliser les mères à ne pas confier les nourrissons à des tiers ou faire des baisers sur la bouche du nouveau-né ", a confié un responsable de l'hôpital.
Il ajoute qu'il est surtout question de ne pas alarmer les mamans, mais de leur dire "qu'il n' y a pas meilleure précaution en l'absence des vaccins que l'observation des saines mesures d'hygiène".
Retour du BCG dans les hôpitaux
Les vaccins contre la tuberculose seront disponibles dans les formations sanitaires dès jeudi 21 décembre prochain, selon le ministre de la Santé publique qui a rendu public un communiqué le 18 décembre 2017, sur les ondes de la radio d'Etat.
Les stocks acquis par le gouvernement camerounais étant arrivé à Yaoundé par "voie aérienne dans la nuit du 16 décembre 2017", a mentionné André Mama Fouda, ministre de la Santé publique du Cameroun.
Le 9 décembre dernier, Paul Biya, président du Cameroun, a ordonné le déblocage de la somme d'un milliard de francs CFA, pour un approvisionnement prioritaire en vaccin BCG en rupture.
L'annonce a fait polémique, puisque deux jours plus tôt, le ministre de la Santé justifiait la rupture du vaccin par l'engorgement des commandes dans le circuit international des vaccins.
Ce n'est pas la première fois que le Cameroun enregistre une pénurie du vaccin BCG.
Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé